Le printemps de la Barigoude II

Toulouse le 27 mars 2012

On s'était dit rendez-vous dans 2 ans

Bientôt un an de travail pour Brastel Telecom, il est temps de profiter de mes 2 semaines de congés annuelles.

La question de la destination ne se pose même pas, après 2 ans d’exil, le retour au pays s’impose.

Mardi 27 mars 2012, un pique-nique est prévu au bord du Touch pour retrouver les amis d’Air France.

Voilà qui rappelle des souvenirs… La première édition du Printemps de la Barigoude fut mémorable.

2 ans plus tard, les conditions sont exceptionnelles ce jour là sur Toulouse et sa région.

Merci à tous ceux qui ont répondu présent.

Le temps a manqué mais comme il était agréable de vous retrouver !
Parmi les invités-surprises, les pizza de chez Mongelli et de la tarte tatin furent très appréciées.

Rendez-vous dans 2 ans ?

Dégustation d’okonomiyaki

Osaka le 15 janvier 2012

Elle n'est pas belle mon okonomiyaki ?

A mi-chemin entre la crêpe et l’omelette, l’okonomiyaki est l’une des spécialités d’Osaka.

La pâte est préparée avec de la farine, des œufs et du chou émincé.

Ensuite, suivant la variante, on ajoute de la viande , du poisson ou bien d’autres choses. L’okonomiyaki de base est la “butatama” (avec des morceaux de lard)

L’ensemble est cuit sur une plaque métallique, parfois devant le client comme dans la chaine de restaurants fugetsu.

La crêpe est recouverte de la sauce spéciale et de quelques filets de mayonnaise qui forment de jolis motifs.

Dans les restaurants spécialisés, l’okonomiyaki est servi sur une grande plaque métallique chaude, au centre de la table, chauffé par du gaz. Le résultat est appétissant, jugez-en par vous même !

Les convives peuvent se partager facilement les okonomiyakis à l’aide l’ustensile approprié : le teko (une spatule en métal)… qui a donné son nom au restaurant Tekomai que je vous invite à découvrir…

Chez Tekomai

Chez Tekomai

Dans les galeries marchandes à l’ouest d’Umeda, je recommande le restaurant Tekomai (lien).

L’emblème du restaurant est un “teko” rouge.

La menu propose les okonomiyakis au porc (buta), à la seiche (iruka) et aux crevettes (ebi).

Outre les okonomiyakis, on peut aussi y manger des yakisobas (des nouilles cuites sur la même plaque que les okonomiyaki)

Plusieurs amis français ont également apprécié l’endroit.

En particulier, Hélène et Seb, mes convoyeurs de luxe, lors de leur visite en octobre 2011. Leur mine réjouie ne laisse pas l’ombre d’un doute… venez déguster des okomiyakis chez Tekomai !

Mention légale : la dernière photo a uniquement pour but d’illustrer une phrase tirée de l’article français consacré aux okonomiyakis dans Wikipedia :
En général, l’okonomiyaki est accompagné de bière” (fin de citation).


Nos 3 okonomiyakis

Seb et Hélène... "Kampai" !

Bonne année 2012 !

Osaka le 31 décembre 2011

C’est déjà le dernier jour de l’année et je n’avais pas encore remercié publiquement mes généreux donateurs.

Il y a 2 mois, Hélène et Seb, 2 amis d’Air France à Toulouse, m’ont rendu visite, accompagnés d’un colis de victuailles.

Un colis confectionné par Max et auquel ont également participé Anouck, Didier, Gilles, Marjorie, Rémi et Sarah.

Hélène et Seb ont transporté le lourd fardeau jusqu’à mon bureau à Osaka.

L’occasion de visiter le quartier Shinsekai, près de la tour Tsutenkaku, l’un des symboles d’Osaka.

Puis de rendre visite à Mamasan, dans mon petit restaurant de ramen favori.

Bonne année 2012 à vous tous, n’hésitez pas à me rendre visite… même si vous ne transportez pas de colis !

Le mont Kurama sous la pluie

Osaka le 23 novembre 2011

November rain

Un an plus tard, quelle joie de retrouver  le camarade Manu, en vacances à Osaka. Nous partons au nord de Kyoto, en direction du Mont Kurama. Nous sommes rejoints par Nobu, qui sera notre sherpa… très utile pur décrypter les panneaux indicateurs écrits en kanjis.

L’itinéraire suivi est celui-ci.

C’est sans doute le meilleur moment pour apprécier les couleurs de l’automne.

Le seul problème : une pluie battante, incessante tout au long du parcours. Pas une minute de répit !

Nobu et moi avons opté pour la parapluie tandis que Manu, en randonneur pur et dur, arbore un superbe poncho bleu à 100 yens.

La première partie du parcours consiste à suivre la petite route qui mène jusqu’au temple Kibune. D’un coté la forêt, de l’autre, en contrebas, la rivière et les cascades. Attention aux bus de touristes !

Nous prenons le déjeuner dans un restaurant typique, mes deux camarades apprécient leur bol de soba (moi, pas trop !).

La montée vers le temple Kurama est la partie la plus intéressante.

Des centaines de marches d’escalier rendent la progression facile. Zig-zag au milieu des racines d’arbres qui forment de grosses flaques. Salutations aux autres promeneurs intrépides que nous croisons.

Les petits temples rencontrés sur le chemin nous permettent d’échapper quelques instants au déluge, le temps de partager un Kit-Kat ou un Country-Mum (le cookie officiel des randonneurs japonais !)

Le domaine du temple Kurama, qui offre de larges terrasses sur plusieurs niveaux, permet d’apprécier le panorama sur la forêt et la montagne… par temps clair !

En conclusion un parcours facile que nous n’avons pu apprécier pleinement à cause des conditions. Nous reviendrons !

La première ligne, vaillante sous la pluie

2 amateurs de soba

Tengu (en rouge) et son disciple (en bleu)

Randonnée dans les Harima Alps

Osaka le 6 novembre 2011

La monumentale porte du temple Kashima

La chaleur humide est encore très présente en ce début du mois de septembre mais l’appel de la montagne est le plus fort !

Au fin fond du Hyogo-ken (la région du Kobe, à une heure d’Osaka), j’ai repéré une randonnée qui consiste à rallier les pics d’une série de collines nommées les “Harima Alps”.

http://japanhike.wordpress.com/2008/03/11/harima-alps/

Au programme : montées et descentes incessantes au milieu des rochers.

Le point culminant est le mont Takamikura où un petit temple accueille les randonneurs de tous âges.

Un aperçu des superbes panoramas sur les villages, les cultures et le temple  Kashima, dont je retiendrai la gigantesque porte grise…

On joue au rugby au Japon !

Osaka le 8 octobre 2011

La relève de l'équipe aux fleurs de ceriser

Un billet d’actualité, en pleine Coupe du Monde.

A la tombée du jour, sur un terrain public en pleine ville, de jeunes joueurs de rugby révisent leur gamme.

Les arrières lancent le jeu pendant que les avant répètent des touches.

Superbe soutien au sauteur sur la photo !

On joue donc bien au rugby au Japon.

D’ordinaire on joue plutôt au baseball sur ce terrain, c’est peut-être l’effet Coupe du Monde… que je peux suivre grâce à la chaine du cable J:COM, sans trop de décalage horaire.

Le Japon est déjà éliminé mais a livré un beau match contre la France, en se montrant plus ” joueur” que son adversaire.

Les Bleus, malgré un match catastrophique il y a une semaine, viennent de se qualifier aux dépens de l’Angleterre. Tout arrive !

Les formules du midi

Osaka le 19 septembre 2011

La vie est chère au Japon, c’est vrai… à l’exception d’une chose : le repas à midi !

Nous avons déjà parlé du guydon précédemment mais il faut apporter un peu de variété à nos repas.

Voici donc 3 formules que j’ai testées avec succès près de mon bureau.

1. le yakimeshi (焼き飯)

Yakimeshi

Les ramens, ces plats de nouilles qui baignent dans un bol de soupe, sont un plat classique pour le travailleur à midi.

Mais les restaurants à ramen proposent aussi un plat très simple que j’apprécie : le yakimeshi. Il s’agit de faire revenir dans une poelle du riz déjà cuit en avance et d’ajouter divers ingrédients : oeuf, morceaux de saucisse, petits legumes et la sauce mystérieuse qui donne toute sa saveur au plat.

J’ai trouvé un petit établissement pittoresque où la patrone (appelez-la mama-san comme tout le monde) le prépare devant moi en quelques minutes. Une soupe miso et du thé accompagnent le plat, ainsi qu’une entrée qui varie suivant les jours : salade de pommes de terre, tomates-cerises ou encore morceaux de patate douce frits et panés (tempura), légumes en provenance du jardin de la patronne…

Le tout pour 500 yens ! (4 euros)

Chose étrange, je mange souvent seul, les clients sont moins nombreux depuis la catastrophe du mois de mars m’a t-on dit… il y a déjà plus de 6 mois pourtant.

2. “Hanburg” lunch (ハンバーグ ランチ)

Hanbagu lunch

Les Japonais appellent “hanburg” (ou “hanbagu” comme ils prononcent) un plat constitué de viande hachée (comme dans un hamburger) et en général d’une salade de chou émincé et d’un bol de riz.

Dans un autre restaurant près de chez moi, j’ai droit aussi à quelques pommes de terre frites (que je déguste en dernier !) à 2 petits brocolis et à la soupe miso. Tarif : 490 yens.

3. Poulet frit + sashimis

Poulet frit + sashimis

Au milk cafe (http://milk.penne.jp/), une excellente formule du midi réunit le meilleur de l’Amérique et du Japon :

- 3 gros morceaux de poulet frit (à la façon de l’enseigne KFC… déjà vue sur ce site)

- Une dizaine de tranche de sashimis (poisson cru)

Le tout présenté avec classe sur un petit plateau qui contient aussi le bol de riz et la soupe miso.

Tarif 600 yens.

Le sens du service

Osaka le 13 août 2011

A votre service

On dit que le client est roi en France.

Cette expression prend tout son sens au Japon.

Dans les restaurants, la diligence du personnel déçoit rarement : un verre d’eau ou de thé est servi dès que le client est assis en général ; le verre est ensuite régulièrement rempli sans qu’on le demande.

Un autre exemple en image, à la gare d’Ibaraki.

Comme partout, on utilise des machines très pratiques pour acheter les tickets de train et de métro.

Que se passe-t-il quand on appuie sur le bouton “help” ?

A côté de l’écran, une fenêtre secrète s’ouvre à travers laquelle un employé passe la tête pour porter assistance.

Effet de surprise garanti la première fois !

Un exemple très symbolique : on trouve des machines partout mais il y a toujours quelqu’un pour vous aider.

La guerre du gyudon

Osaka le 31 juillet 2011

Promotion chez Nakau

Quelle est la solution la plus économique pour se nourrir à toute heure de la journée et de la nuit au Japon ?

Le gyudon !

Un bol de riz chaud surmonté de lamelles d’oignons et de boeuf (très fines car la viande coûte cher !) .

On trouve plusieurs chaines de restaurant spécialisées dans ce plat : Yoshinoya (le pionner et le plus cher), Matsuya, Nakau, Sukiya…

Le prix moyen est inférieur à 300 yens (2,70 Euros) mais les magasins se livrent une guerre commerciale sans merci et rivalisent en promotions saisonnières.

Un repas économique donc… et rapide ! le client est à peine assis autour du grand comptoir en forme de U que l’employé se précipite  pour prendre commande et servir un verre de thé.

Les clients ne sont pas là pour flâner, le repas est avalé en quelques minutes.

J’ai souvent cherché l’enseigne orange de Yoshinoya, avec en tête cette formule magique : 牛丼 並み  “gyudon nami” (normal). A vous de tester quand vous viendrez !

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La vie de bureau

Osaka le 25 juin 2011
Brastel Osaka

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Une petite chronique pour signaler ma première avancée professionnelle au Japon… il était temps !
Je travaille depuis le mois de mai pour Brastel Telecom, dans le toute petite succursale d’Osaka.
ll n’y a ici que 2 employés qui font du marketing (rien à voir avec mon travail de “développeur web” donc).
Je communique en anglais avec l’équipe basée à Tokyo (web team)
Le bureau sert d’entrepôt pour stocker des tracts dans toutes les langues.
J’ai la clef du bureau, comme je suis le premier le matin, j’ouvre le rideau de métal, je sors les plantes vertes sur le trottoir et je désactive l’alarme…
Les horaires sont stricts : 9h30 – 18H30, 1 heure pour déjeuner.

Les 2 collègues sont sympas même si on ne parle pas beaucoup.
Une jeune qui ne parle que japonais et son chef qui parle toutes les langues ou presque (anglais, portugais, espagnol, japonais).
La collègue passe de la musique J-POP à longueur de journée.
En sourdine heureusement.
Mais les mélodies commencent à s’insinuer dans ma tête.
Je souris toujours en voyant les “chaussons” qu’elle mets dès qu’elle arrive au bureau. A l’aise !

Le midi, l’un rentre chez lui, l’autre mange son bento (le fameux panier-repas qu’on prépare chez soi).
C’est donc tout seul que j’arpente les rues à la recherche de ma pitance.
L’un des avantages du Japon, c’est justement la profusion des restaurant bon marchés : gyudon, ramen, katsudon…
il faudra revenir sur ce sujet prochainement !